Usine de Canadair, Bombardier a-t-elle conclu une entente ?

En février dernier, le PDG de Bombardier, M. Éric Martel, a confirmé ses intentions concernant les anciennes installations de Canadair. Il affirmait alors que l’usine était beaucoup trop grande et qu’une partie des terrains étaient à vendre. Cette décision n’avait rien de surprenant puisque les anciens bâtiments de Canadair étaient peu occupés. De plus, ils sont d’une autre époque et donc très dispendieux à chauffer et à entretenir. Mais M. Martel a toujours été clair : toute réorganisation des activités à Cartierville doit se faire à coût neutre pour Bombardier. 

Ce matin, le Journal de Montréal a rapporté que Bombardier a rapatrié près de 200 emplois dans les vieux bâtiments. Remarquez que l’entreprise a déjà mentionné son intention de rapatrier des emplois à Montréal. Ce qui m’a un peu surpris dans le texte de ce matin c’est la déclaration suivante : 

« En plus de réduire les coûts, le rapatriement donne à l’entreprise plus de contrôle et de flexibilité quand elle veut accroître ou réduire sa production. »

Questionné à ce sujet, Bombardier explique que la densification des activités à l’usine 1 permet effectivement de réduire les coûts. De plus, l’achat de nouveaux équipements de production fait partie du programme de réduction des coûts. Je constate que le fabricant continue donc d’investir à l’usine 1. Mais Bombardier doit financer ces investissements et je reviens à la dernière phrase du premier paragraphe de ce texte ; j’en déduis donc que Bombardier a conclu ou est sur le point de conclure une entente pour la disposition des bâtiments et terrains excédentaires à Canadair.

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